La communication réunit un émetteur et un récepteur qui
deviennent à leur tour l’un et l’autre. L’émetteur est celui qui va dire et le
récepteur est celui qui va écouter. Je dis bien écouter et non entendre. L’écoute
demande une implication alors qu’entendre
laisse en situation de passivité. L’écoute favorise une réponse. L’adaptation
de la réponse dépend de la bonne compréhension du message reçu et des capacités
de l’individu à recevoir le message. Ses capacités sont variables et d’ordres
différents : ordre intellectuel, ordre émotionnel, ordre cognitif (champ
des connaissances)…
La communication demande de l’émetteur la même authenticité
qu’au récepteur. En effet, « celui qui dit » ajoute des éléments à
ses paroles qui viennent enrichir le message de non dits. Le ton de la voix,
les gestes et les mimiques voire jusqu’au comportement du corps sont autant d’éléments
qui s’ajoutent au choix des mots et à la structure de la phrase. Ils sont d’une
telle importance que ce sont souvent eux qui mènent « la danse » dans
les échanges. Combien sont choqués du ton employé par leur manager ? Aussi
il est crucial que ces ajouts soient en cohérence avec le contenu du message.
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