J'épargne, tu épargnes, il épargne.
J'ai reçu une newsletter d'un groupe financier qui a cherché à m'informer des conséquences de la crise sur mes épargnes. Cette lettre m'orientait vers une autre lettre que je vous joins pour le plaisir des yeux.
Je l'ai relu deux fois.
Quel est l'objectif de cette lettre ? Informer.
Informer sur quoi et dans quel but ? M'informer que l'état de mes épargnes afin de me rassurer.
Ils disent répondre à mes attentes : mes attentes sont principalement de comprendre de quoi il s'agit et de concevoir à partir de cela ma réalité. Ce qu'aucune des lettres ne me permet.
Pourquoi parler à ses épargnants comme à des professionnels de la finance ? Il n'est certes pas question d'être pris pour ce que nous ne sommes pas toutefois il est incroyable que les experts en communication ne comprennent pas qu'il y a un langage interne à l'entreprise et un langage externe. Si nous recevons une lettre qui nous parle comme si nous participions au COMEX (le comité exécutif de l'entreprise autant dire les dirigeants), il est clair que non seulement l'information ne remplira pas son rôle mais en plus elle sera générateur de stress ce qu'elle devait amorcer.
Le stress passé, vous vous rendez compte que la crise devient un moyen de mettre en avant l'entreprise et donc de cultiver une réputation qui nous annonce "Nous nous tenons le coup ! et en plus nous restons dans le coup en développant nos services sur d'autres outils technologiques !".
Le message initial est donc tronqué.
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