Le changement est une étape de transition entre deux états.
Cette démarche est essentielle à toute évolution : elle en est la
mécanique. Vous êtes dans une situation A (par exemple : novice en
navigation sur Internet), vous souhaitez vous retrouvez en situation B (pour l’exemple :
connaissant voire maitrisant la navigation sur Internet) : vous allez
nécessairement passer par cette phase de changement où vous allez apprendre,
découvrir, chercher. Le cadre du changement est tout aussi important que le changement
lui-même : c’est celui-là qui va déterminer le confort et le plaisir du
changement vécu.
Reprenons notre exemple, l’apprentissage de la navigation sur
Internet. Si ce dernier se déroule dans l’aisance, dans la bonne réception de l’information,
dans l’interactivité, dans la curiosité, dans la compréhension des possibilités
offertes par cette nouvelle connaissance, dans l’appréhension de la liberté d’agir
qu’elle ajoutera (ou le nouveau cadre d'actions), le changement sera imperceptible pendant son déroulement. Le
changement sera constaté à l’application du savoir soit une fois arrivée en
situation B. En revanche, si le changement se passe dans la difficulté, dans l’effort
frôlant l’épuisement, l’incompréhension, le changement montrera son aspect
laborieux avec un niveau de pénibilité qui connotera le changement comme
désagréable, perturbateur à l’équilibre et conflictuel. En résumé, le
changement devient naturel et agréable s’il se vit dans une démarche favorable
et volontaire par chacun des protagonistes.
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