Il semblerait que le statut que propose l’organisation à but
non lucratif rassure.
En effet, j’ai l’expérience de clients qui s’étaient
enregistrés en tant qu’association. Souvent la raison est : « C’est
pour les subventions bien sûr ! ». Mais saviez-vous que les
subventions ne sont pas automatiques ? Saviez-vous qu’elles sont soumises
à commissions de vote et qu’elles dépendent aussi du projet que vous
développer ? Saviez-vous que l’association peut devenir une
« entreprise de fait » ?
Est-ce que le mot
entreprendre est rattaché à une notion économique ?
Est-ce que les associations sont distinctes
du tissu économique ?
Les associations pour fonctionner ont besoin
d’argent : d’où vient cet argent ?
Qui financent les projets des
associations ?
Qui se rémunère par le biais des associations ?
Ôtons là, la trivialité que certains posent sur
l’argent. L’argent en France est tabou.
Voyons plutôt la fonction et
l’organisation de l’association. Elle est constituée d’une organisation humaine
dont le « bureau » regroupe les responsables de l’association, au
minimum 3 : le président, le secrétaire et le trésorier. Ce bureau est élu
par un conseil d’administration. C’est constitutif à l’article 9 des statuts.
Sans la rédaction et le dépôt de statuts à la préfecture du département du
siège social (Préfecture de police pour ce qui est de Paris), l’association ne
peut être « enregistrée » (« déclarée » est le terme
utilisé).
Elle est domiciliée et souvent, s’accompagne de locaux déclarés aussi
lors de la création de l’association. L’association a une raison d’être qui se libelle par
« l’objet », en article 2 des statuts. L’association dispose de
moyens matériels, financiers et de bonnes volontés. Le président est
responsable aux yeux de la loi au même titre que l’entrepreneur ou le gérant
l’est pour son entreprise. Elle est une personne morale.
Elle ressemble à une
entreprise.
Maintenant concernant son fonctionnement, les objectifs
étant posés, des actions sont orchestrées, des gens, salariés ou bénévoles,
sont mis à contribution et de l’argent est dépensé et récolté. Son fonctionnement
est soumis aux déclarations légales.
L’association fonctionne comme une
entreprise.
Lorsque l'association est trop jeune, elle ne peut
prétendre à des subventions qui sont attribuées lorsque la preuve de
l’efficacité terrain est prouvée. Souvent cela nécessite 2 ans d’existence
avant de prétendre à demander des subventions. Et comme je le disais,
subventions qui ne sont pas automatiques.
Alors à moins d’avoir recours à des
dons financiers ou d’avoir un apport financier pour constituer la trésorerie de
l’organisation, que reste-il ? L’emprunt !
Et de quoi ont besoin les
banques pour prêter ? Un plan d’affaires (business plan).
Au risque d’offusquer certains esprits, l’association se
régule comme une entreprise alors, autant lui faire bénéficier des atouts du
marketing.
Plusieurs de mes clients ont été choqués par cette approche puis ils
ont compris l’avantage de structurer leur association pour construire leur
crédibilité et défendre leurs projets qui leur tenaient tant à cœur.
L’important, c’est de comprendre que la structure vient
aider le projet et ne le remplace pas.
L’essentiel, c’est que le projet vienne à naître.
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