vendredi 28 septembre 2012

T'es pas Cap' !


La Crise, Le changement...
La Crise, Le Changement et moi...
La Crise, Le changement et vous...
Ça se plaint, ça critique, ça panique.
Quelles autres options avons-nous ?
Que faites-vous lorsque vous êtes mal assis ?
Que faites-vous lorsque vos cheveux vous imposent un épis ?
Que faites-vous si le produit acheté ne vous satisfait pas ?
Vous bougez, vous changez, vous échangez !
L'envie de ne pas bouger serait-elle plus forte que l'envie de bouger ?

L'envie de rester dans nos habitudes est normale.
Nous passons tant de temps à nous former pour atteindre une situation, qu'une fois arrivée, nous sommes bien satisfaits d'en bénéficier.
C'est le schéma d'une autre époque, malheureusement.
Une époque où les choses prenaient plus de temps à être faites et ce rythme était admis de tous.
Ce rythme permettait la culture du "quand je serais grand, je serais ou je ferais...". Le "plus tard". 
La patience. L'observation. La réflexion. La maturation. L'action.

Le rythme actuel n'est plus celui là. Nous sommes dans l'immédiateté voire le "hier".
N'avez-vous jamais entendu l'expression "Faites moi cette étude pour hier !" ou "Je sais ce dossier nécessite 15 jours de travail, je vous en donne deux !"
L'accélération. Alors qu'il est clamé d'améliorer et d'investir dans la relation client, la qualité est de plus en plus en perdition. Où en est votre qualité ? La qualité de votre travail ? La qualité de vos compétences ? La qualité de vos relations ?
La qualité, c'est le cerveau qui vous la permet. Et le cerveau ne fonctionnant pas seul, c'est de fait votre corps qui vous le permet.
Même si le cerveau est soutenu par bon nombre d'outils sophistiqués issus des nouvelles technologies en tout genre pour, sois disant, le"booster", le cerveau a des capacités incompressibles. Malgré l'avancée des technologies, le sommeil reste une nécessite à l'équilibre de l'individu.
Le cerveau a besoin de temps pour structurer les données qui lui sont apportées quasi en continu.
Ne soyez pas surpris, ni inquiet par vos oublis, vos actes manqués, vos allergies, vos sautes d'humeur : ce sont des signes. Des signes de fatigue, de trop plein.
Inutile d'attendre un suicide pour s'en rendre compte.

L'accélération ne permet pas d'inscrire de nouvelles habitudes. Les études disent qu'il faut une semaine pour désapprendre une habitude et une semaine pour en assimiler une autre. Puis, elle devient réflexe, automatique.
Les habitudes apaisent : elles posent et recréent une zone de confort. Le territoire est connu. "Je sais faire", "je connais".
Changer d'habitude demande d'aller vers un terrain inconnu, d'avoir un temps accordé au cerveau et d'assimiler une autre habitude. "Je sais pas".
Mais quelle nouvelle habitude prendre ?
Face à cette question, la sécurité primitive retrouve toute son intensité : ne pas bouger, faire l'invisible ou le mort.
C'est pourquoi "ETRE CAP" face au changement, n'est pas de résister ou de céder au changement mais de comprendre que c'est l'occasion de revenir à ce qui vous plait, de chercher à mieux vous connaître et d’OBSERVER comment vous allez de nouveau vous conjuguer avec la situation qui s'impose à vous.

De quoi avez-vous peur ?
"T'es pas Cap" de te poser LA question : juste UNE ?

"Qu'ai-je à craindre d'être plus heureux et de m'accorder le choix de voir les choses différemment ?"



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