dimanche 9 octobre 2011

L’entretien

Il est courant de craindre un entretien.
Un entretien d’embauche. Un entretien annuel. Un entretien de recadrage.
L’entretien inquiète. Il est perçu comme une situation dangereuse où l’erreur sera fatale.
Arrêtons-nous un instant.
Et si c’était une opportunité ? L’occasion pour vous de vous révéler ?
Oui, c’est cela : vous révélez !
Comment vous préparez-vous ?

Lorsque vous partez en vacances, vous organisez un minimum de logistique, n’est-ce pas ? Vous avez aussi choisis une destination et votre valise est faite en conséquence, dites-moi ?
L’entretien n’échappe pas à la règle.
Je vais pointer du doigt ici le fait qu’il n’est nullement obligatoire de laisser l’autre mener l’échange. Vous êtes deux et tel le contrat de travail, c’est un contrat bilatéral. L’échange appartient aux deux protagonistes.
Restez factuel : l’émotion dans le discours vous engage vers un rapport de force qui vous mettra en mauvaise posture. Si vous êtes un employé face à votre patron, le rang hiérarchique aura déjà son poids en termes de convention et de respect. Aussi, il est important de remettre juste à niveau que deux adultes veulent se parler clairement.
Plus votre objectif sera clair dans votre tête (obtenir une augmentation ou une promotion), plus vos arguments seront issus de réalisations concrètes et fiables. Si vous souhaitez réaménager vos horaires, cela se présente aussi en précisant combien vous êtes conscient d’être un élément intégré dans votre entreprise qui en comprend son fonctionnement et qui sait expliquer son propre fonctionnement. Vous spécifiez ainsi que vous répondez aux attentes de l'entreprise et qu'elle peut répondre aux vôtres sans que cela lui nuise voire même que cela permette de devenir encore plus productif ( voir la motivation).
Vos propos se feront rassurants parce que concrets. Si ce que vous avancez demande réflexion, anticipez la situation en soulignant que vous êtes conscient de la nécessité de réfléchir à la conversation et reprogrammez ultérieurement, la partie à négocier.

Aucun commentaire: