La biodiversité, c’est l’ensemble des organismes vivants
régnant dans la nature, dans les sols, dans l’air, dans l’eau. Elle est
elle-même équilibre. Naturellement, la vie se crée de façon équilibrée et se
reconstitue.
Si la spécialisation a mis en évidence des écosystèmes, il a été
démontré que ces écosystèmes sont interdépendants. Prenons l’exemple des
vaches, leurs excréments vont être modifiés par la perception qu’auront les vaches
de leur pâturage. En effet, elles ont des capteurs internes qui vont jusqu’aux
cornes qui vont leur faire sécréter des substances, pendant la mastication et dans les différents estomacs, qui, en transformant la
chimie de la bouse, apporteront les nutriments nécessaires au sol. C’est ce qu’on
appelle « fertiliser » au sens noble du terme.
L’intervention de l’homme sur ces processus naturels a démontré qu’agir
sur un élément d’un ensemble finit par perturber de façon durable voire
irréversible ledit ensemble. La nature a mis en évidence le caractère systémique des éléments.
Par
analogie, dans les nouvelles approches managériales, l’entreprise est depuis
peu regardée comme une biodiversité. Comprendre
que les compétences, les profils d’individus et les qualités forment en
elles-mêmes un écosystème interdépendant d’un plus grand ensemble, l’entreprise.
A la fois, la systémique est comme l’intelligence managériale incontournable
pour redonner du sens dans l’entreprise et la diversité des individus est nécessaire
pour recréer un équilibre des forces internes. Tout est dans tout, comme le dit
le Tao.
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